J'ai voulu le lire parce que j'aime les surdoués, comme une Anaïs Barbeau-Lavalette (réalisatrice et autrice) ou un Marc Séguin (peinte, réalisateur et auteur). Pour Stéphane Lafleur, ce sont des films, un groupe de musique dont je suis un fan fini, et maintenant, un auteur et (on le savait), un poète. J'ai donc eu envie de vivre l'univers d'Avec pas d'casque sur papier. C'était ça, oui, mais peut-être pas autant que je l'aurais cru.
C'est certain que les attentes sont hautes lorsqu'un parolier publie des textes. On s'attend à ressentir le même vibrato en lisant ses mots qu'en écoutant ses chansons. Et pourtant, Poudre à danser (j'aime trop ce titre) ne contient pas des paroles de chansons, mais de simples strophes tirées de son univers, de sa tête, bref, on reconnait Stéphane Lafleur.
C'est parfois piquant et le plus souvent tendre. Une majorité de ces textes sont écrit au "tu". Alors on les imagine sortis de la vie quotidienne, et on se les approprie facilement. Agréables à lire, les poèmes de Lafleur font sourire ou touchent, mais chaque fois, mon dieu que c'est court. Chaque poème est hyper court, 7 ou 8 lignes max, parfois seulement trois, et certaines lignes ne contiennent parfois pas plus de 2 ou 3 mots.
Au final, le petit lecteur de poésie que je suis dû transformer la Poudre à danser en Boîte à bonbons, en les prenant un à la fois et en faisant durer chacun le plus longtemps possible. Puisqu'ils étaient si courts, on aurait dit que les textes ne me donnaient pas assez de temps pour les apprécier. Mes émotions de lecteur étaient là, mais à fleur de peau, en superficie, bref, pas profondément.
Stéphane Lafleur m'a donc fait travailler, je ne m'y attendais pas. Ça n'empêche pas que je l'ai quand même reconnu à travers ses mots, et je confirme que j'aime toujours son univers, sa tête, bref, oui, j'ai reconnu Stéphane Lafleur. Donc, malgré les petites frustrations ici et là, oui, j'ai aimé sa Poudre à danser.
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