samedi 29 novembre 2008

Malavita encore, Tonino Benaquista, Gallimard


Reprise.

J'ai passé près de quatre mois sans lire, entre mars et septembre. Contribution à un été sans soleil, je n'ai pas réussi alors à m'imprimer de mots derrière les yeux. Sorti depuis de ce désert, je me suis replongé progressivement dans le vrai monde des histoires, des romans.

Je me suis d'abord tiré de ma torpeur avec "Malavita encore". Je savais Benaquista capable de me faire sourire et de me captiver avec ses personnages tordus. "Saga", et "Quelqu'un d'autre" n'étaient pas rien. "Malavita" avait aussi laissé un bon souvenir. La famille de mafiosis repentis rendus anonymes sous la protection du FBI méritait effectivement une suite.
Benaquista, c'est le polar romancé, un film avec une image à chaque seconde. "Malavita encore" commence lentement, chronique les quatre membres de la famille, toujours cachés quelque part en France. Ils ont vieilli. Les enfants ont quitté la maison, le père écrit toujours ses romans policiers pitoyables, la mère même ouvertun petit commerce à Paris. Chacun fait sa vie plus ou moins de son côté, plus ou moins libérés de l'emprise de leur mafieux de père, mais comme bon sang ne saurait mentir... tout dérape à partir du milieu du livre. Et c'est parti dans le plus pur Benaquista.

Est-ce l'habitude qui s'installe, ou le genre de l'auteur qui se banalise, est-ce mon état pas complètement réceptif? Reste que bien que diverti, j'ai terminé "Malavita encore" sans ce désir que ça continue que m'avait laissé ses autres titres.
Pour qui veuet découvrir un auteur qui déménage, vivement Benaquista, mais ne surtout pas commencer par "Malavita encore".

Pour fans seulement.

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