dimanche 1 février 2009
Le fait du prince, par Amélie Nothomb, éditions Albin Michel
Ah, l'ironie de Nothomb. Que serait la littérature sans ses sarcasmes? En fait, que serait une année sans un Nothomb? "Depuis qu'on la connait, on ne s'ennuie jamais" disait la chanson de Mini-Fée. Ouais, c'est à peu près vrai avec Nothomb. À peu près...
Fan de Nothom pour ses fictions (vaguement?) autobiographiques comme Stuper et tremblements, la Métaphysique des tubes et Antéchrista, je lui ai été un peu moins fidèle pour ses fictions "fictions". Aussi je ne saurais juger l'ensemble de sa production. Mais reste un préjugé favorable, cette vision que j'ai d'elle d'une fille étrange, lucide au point d'analyser froidement actions et idées comme une personne de tête plutôt que de coeur. Attention, ce n'est pas là un défaut, surtout pas. N'est pas fin observateur de notre temps qui veut. Nothomb l'est, avec sa façon à elle d'en parler, une façon captivante.
"Le fait du prince" c'est... tiens c'est drôle, mais j'arrrive pas à trouver les mots. Nothomb manie tellement bien les mots et la pensée que je me retouve à éprouver comme une peur de ne pas en parler adéquatement. Un peu comme si je craignais qu'elle ne me lise et qu'elle ne discute chacun de mes arguments et que du coup, mon commentaire devienne inutile, voir naïf. Partant de là, comment oser dire que je n'ai pas été autant transporté par ce huis-clos autant que par ce que j'ai lu d'elle jusqu'ici? Pourtant, Le fait du prince se situe exactement dans la lignée de tout ce qu'elle a écrit: juste, rocambolesque, tordu et ironique.
OK. je passe alors. Disons seulement que je l,ai lu d'un trait, comme les autres, et que j'attends le prochain, comme toujours.
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