mercredi 3 mai 2023

Stella Maris, de Cormack McCarthy, éditions Knopf

C’est probablement un livre de génie. Je le saurai à ma deuxième lecture. Parce que je devrai relire ce livre qui ne ressemble à rien d’autre.

Il s’agit d’une conversation entre un psychiatre et sa patiente. Il n’y a aucun décor, aucune action. Il lui pose les questions, elle répond.

Cette patiente prétend converser avec des êtres qu’elle seule peut voir. Le médecin l’interroge aussi sur une certaine tendance suicidaire. Or, tout sera remis en question: s’agit-il il de pathologies ou pas?

La patiente est mathématicienne. Son père fait partie de l’équipe qui a créé la première explosion nucléaire à Los Alamos. Dire que cette personne est intelligente est un euphémisme. Avec son intervieweur, elle remettra tout en question par ses réponses parfois acerbes, parfois émotives.

Les deux parleront du monde, de la vie, de ses origines, de son but, à travers mle spectre des mathématiques, de la science et de la perception du monde de ce personnnage singulier.

Oui, c’est un livre où on relit souvent des passages parce qu’on n’a pas compris. On se reprend, c’est difficile, mais on continue. Puis, on se rencontre que c’est probablement le but de ce livre, et à la fin, on est plein de gratitude et on est bouleversé, et secoué. Parce qu’en plus de penser le monde, McCarthy le provoque en s’attaquant à deux grands des tabous actuels. J’en suis certain: peu de pour et plusieurs contre, mais comme tout le livre, c’est brillamment mené.

Ce livre n’est pas encore traduit en français.

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