Dit comme ça, on dirait un gentil western diffusé à la télé pendant l'après-midi. Pourtant, c'est pas du tout ça. C'est un western, ça oui, mais la gentillesse est remplacée par des meurtres à la dizaine, et plus encore, avec force boyaux, tripes et séances de torture. La table est mise.
Parce que les cow-boys du Texas ont à faire avec un bien sinistre personnage, un Espagnol d'Espagne, par surcroit, qui tient une maison de jeu dans un pays étranger, le Mexique. Rien ne va plus. Et les Mexicains collaborent assez peu, sauf si on leur donne de l'argent. Quant aux filles...
Le livre commence d'ailleurs avec une scène de viol, ou plutôt la fin d'un viol où une femme retire un animal mort de ses organes génitaux. Vous en voulez plus? Pas besoin. Imaginez le reste: des cow-boys un peu rustauds, mais pleins de bonnes intentions, un Noir, engagé par la famille, considéré comme un ami, mais qui cuisine, coud, habille et s'occupe de tout pour tout le monde, des filles soit victimes, soit accessoires, des étrangers méchants, un "Indien" taciturne (la traduction n'a pas retenu le terme "amérindien") et même un cow-boy qui a des fantasmes homosexuels.
Mêlez à tout ce beau monde force coups de fusils, des torturés attachés avec des barbelés, des membres coupés, des cerveaux qui explosent sous les balles et vous avez un grand gâteau à trois ou quatre étages, avec autant de clichés qu'il pourrait y avoir de sucre et de graisse.
Je ne vous gâcherai rien en vous disant que ça se termine par un grand carnage. La scène, interminable, a quand même l'avantage ne nous laisser nous demander qui, des personnages, en sortiront vivants.
À part ça, libre à vous de juger si le style vous plait.
Quant à moi...
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